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Adaptation des recommandations de vaccination contre la coqueluche

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Adaptation des recommandations de vaccination contre la coqueluche pour les adolescents, les nourrissons fréquentant une structure d’accueil collectif et les femmes enceintes

Veuillez trouver deux documents importants mis à jour récemment par l’Office fédéral de la santé publique : le plan de vaccination 2013 et les nouvelles recommandations de vaccination contre la coqueluche.

En 2012, les cas de coqueluche ont fortement augmenté en Suisse, touchant particulièrement les enfants et les adolescents. Afin de réduire l’incidence de cette maladie très contagieuse et potentiellement grave chez les nourrissons, l’OFSP a élargi les recommandations de vaccination contre la coqueluche comme suit :

 Nouveautés 2013 : 

  • NOURRISSONS: un schéma de vaccination accéléré (à 2-3-4 et 12-15 mois) pour les nourrissons qui seront en collectivité avant l’âge de 5 mois (crèches, maman de jour, etc.).
  • ADOLESCENTS: un rappel supplémentaire de vaccin contre la coqueluche pour les adolescents de 11-15 ans, en remplaçant le vaccin dT par un vaccin dTpa.
  • GROSSESSE: un rappel de vaccin contre la coqueluche (vaccin dTpa) au 2 e ou 3e trimestre de grossesse pour améliorer le transfert d’anticorps protecteurs de la mère à son bébé, si la vaccination contre la coqueluche ou la coqueluche remonte à plus de 5 ans.

Autres recommandations déjà en vigueur :

  • ENFANTS: 3 doses (vaccin DTPa) à 2-4-6 mois, 4e dose entre 15-24 mois et 5e dose entre 4-7 ans recommandée avant l’entrée à l’école.
  • ADULTES: depuis 2012, un rappel unique pour les adultes entre 25 et 29 ans ainsi qu’à toute personne dont la dernière vaccination remonte à plus de 10 ans et qui est en contact régulier avec des nourrissons de moins de 6 mois (personnel de crèches, mamans de jour, jeunes parents, etc).

Nous vous encourageons vivement à adopter et mettre en œuvre ces nouvelles recommandations qui contribueront à la protection des nourrissons qui sont particulièrement vulnérables face aux complications graves de cette maladie.

Communiqué par : Dre E. Delaporte, Service du Médecin cantonal, Genève