icône webmail sécurisé
Webmail
AMGe

Vaccination contre la grippe: une barrière en plus, c’est un risque en moins

ligne
Cet article a plus d'un an, les informations pourraient être perimées.

FAQ grippe saisonnière

La grippe est une infection aigue des voies respiratoires supérieures se caractérisant par de la toux, de la fièvre et des signes généraux (maux de tête, douleurs musculaires, douleurs articulaires, etc.). Les complications sont : la pneumonie, la décompensation d’une maladie sous-jacente, la déshydratation (notamment chez les bébés). D’autres complications plus rares sont possibles. Elles concernent essentiellement les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques, les femmes enceintes ou ayant accouché depuis moins de 4 semaines, les prématurés de moins de 2 ans.

Il y a 2 raisons: d’une part, les virus mutent régulièrement – nécessitant comme cette année d’adapter les vaccins. D’autre part, les vaccins actuels contre la grippe ne sont pas les plus efficaces: comme ils ne contiennent pas d’adjuvant et qu’on en donne une seule dose, l’immunité induite par ce vaccin diminue déjà après quelques mois. Pour garantir la meilleure protection possible, une vaccination de rappel est donc nécessaire chaque année – que les virus aient changé ou non.

Nous nous trouvons actuellement au cœur de la pandémie de COVID-19. Cet hiver, elle pourrait coïncider avec la vague de grippe saisonnière. La propagation simultanée de ces deux agents pathogènes peut peser encore davantage sur le système de santé. Les règles d’hygiène et de conduite et la vaccination contre la grippe aident à réduire la charge de morbidité cet hiver : les règles, désormais bien connues de la population, sont les mêmes que pour le COVID-19. La vaccination contre la grippe permet d’éviter en particulier des cas graves et des séjours hospitaliers pour les personnes présentant un risque accru de complications. Le système de santé sera ainsi déchargé, notamment les places en soins intensifs dans les hôpitaux, les professionnels de la santé, les services des urgences ainsi que les homes et les EMS.

Dès 6 mois.

Certaines institutions organisent des campagnes de vaccination dans leurs murs (HUG, Etat, etc.). Sur rendez-vous ou lors de la journée de vaccination dans les pharmacies pour les personnes qui ne sont pas à risque ou chez son médecin traitant.

Pour vous vacciner dans le canton de Genève, vous pouvez vous adresser :

  • à votre médecin traitant, sur rendez-vous;
  • au service de médecine de premier recours des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), dès lundi 26.10.2020 du lundi au vendredi de 10h à 16h, sans rendez-vous;
  • à une pharmacie autorisée à vacciner si vous avez plus de 16 ans et si vous ne présentez pas de facteurs de risques;
  • le vendredi 6 novembre 2020, auprès des médecins participant à la journée nationale de vaccination contre la grippe. La liste des cabinets participant est disponible sur le site  www.kollegium.ch. Cette année, moins de cabinets médicaux et de pharmacies participent à la Journée nationale de vaccination contre la grippe.

La période de vaccination contre la grippe dure jusqu’au début de l’épidémie de grippe. En Suisse, l’épidémie de grippe ne commence généralement pas avant la fin du mois de décembre, généralement en janvier.

Même avec une vaccination contre la grippe en décembre, il reste encore suffisamment de temps pour que le système immunitaire développe une protection vaccinale. Cela s’applique également aux personnes présentant un risque accru de complications, pour lesquelles la vaccination contre la grippe est spécialement recommandée.

D’une part, les personnes présentant plus de risque de complications en cas de grippe, soit les:

  • Personnes âgées de plus 65 ans
  • Personnes avec maladie chronique : BPCO (Ensemble de maladies pulmonaires qui limitent le flux d’air dans les poumons et entraînent des difficultés pour respirer), diabète, immunosuppression
  • Femme enceinte ou dans les 4 semaines post partum
  • Prématurés jusqu’à l’âge de 2 ans
  • Résidents d’institutions de soins

D’autre part, les personnes en contact avec ces groupes à risque – professionnellement ou dans la sphère privée.

On peut aussi consulter le site « Test vaccination grippe: dois-je me faire vacciner contre la grippe ou non? » sur https://www.sevaccinercontrelagrippe.ch/fr-ch/la-vaccination/les-vaccins.html

Oui! Depuis 2009, la vaccination contre la grippe est officiellement recommandée en Suisse aux femmes enceintes – comme c’est le cas depuis longtemps dans d’autres pays. La vaccination est conseillée dès le début du 2e trimestre mais peut être faite à n’importe quel moment de la grossesse. Les femmes enceintes avec des facteurs de risque (par exemple asthme) devraient être vaccinées dès le 1er trimestre.

Oui! Les anticorps maternels traversent le placenta et diminuent d’au moins 80% le risque de devoir être hospitalisé pour des complications de la grippe entre la naissance et l’âge de 6 mois. Sachant que 1-4 % des bébés de moins d’un an doivent être hospitalisés à cause d’une grippe, cette protection est bienvenue.

Oui! La meilleure façon de protéger son bébé est d’être vaccinée avant la naissance, pour lui transmettre des anticorps qui diminueront de 80% le risque qu’il attrape la grippe et doive être hospitalisé. Si la vaccination n’a pas été faite pendant la grossesse, elle est recommandée dès que possible après la naissance. En effet, comme ce sont les parents et les frères et sœurs qui infectent les bébés la vaccination est recommandée à tous ceux qui vivent avec un bébé de moins de 6 mois. La vaccination contre la grippe est sûre avant, pendant et après la grossesse.

Une vague de grippe est observée chaque hiver. D’une année à l’autre, l‘intensité, la durée, les souches virales et les répercussions sur la population varient. Afin d’informer la population et les médecins en temps voulu de la vague de la grippe et de la couverture de la grippe par le vaccin, l’OFSP publie d’octobre à avril un rapport hebdomadaire avec une évaluation des risques.
Le pic de la vague de grippe 2019/20 a été atteint en semaine 6/2020.

Le vaccin ne protège que contre les souches de virus qu’il contient. Son efficacité dépend donc de la concordance avec les virus circulants. L’efficacité est maximum pendant environ 6 mois. C’est la raison pour laquelle les mois d’octobre et de novembre sont une bonne période pour se faire vacciner contre la grippe et éviter une grippe dont l’épidémie survient habituellement entre décembre et mars.

Aucun vaccin ne protège 100% des personnes vaccinées, puisque son efficacité dépend de la qualité des défenses immunitaires. Le vaccin ne protège que contre les virus contenus dans le vaccin. Le vaccin 2020 protègera donc contre les 4 souches estimées comme les plus à risques de provoquer une épidémie pendant l’hiver 2020-2021. Le niveau de cette protection est impossible à prédire à l’avance puisqu’il dépend en bonne partie de la similarité (ou des différences) entre les souches circulantes et celles inclues dans le vaccin.

A souligner aussi que les gestes barrière (règles d’hygiène et de conduite) relatifs au contexte de la pandémie de la COVID-19 sont également efficaces contre la grippe et permettent de réduire à la fois le risque de transmission et le risque d’infection.

Il faut environ 2 semaines pour être protégé après un vaccin sans adjuvant.

Une vague de grippe est observée chaque hiver. D’une année à l’autre, l‘intensité, la durée, les souches virales et les répercussions sur la population varient. Afin d’informer la population et les médecins en temps voulu de la vague de la grippe et de la couverture de la grippe par le vaccin, l’OFSP publie d’octobre à avril un rapport hebdomadaire avec une évaluation des risques sur www.bag.admin.ch/rapport-grippe. Le pic de la vague de grippe 2019/20 a été atteint en semaine 6/2020.

La grippe (comme le virus responsable du COVID-19) se transmet par gouttelettes (toux, éternuement, postillon) ou par contact indirect avec des sécrétions nasopharyngées (portage sur les mains).

Les gestes barrière sont l’hygiène des mains, la distance interpersonnelle, et le port du masque si une distance suffisante (>1.5 m) ne peut pas être maintenue. Contre la grippe, un moyen de protection supplémentaire efficace et simple existe, c’est la vaccination.

La durée est variable selon la sévérité de l’infection et les éventuelles complications. Pour une grippe non-compliquée : 1 semaine de symptômes, 2 semaines de convalescence.

Le vaccin contre la grippe est constitué de fragments de virus Influenza issus de plusieurs souches virales différentes (actuellement 4). Comme les virus de la grippe mutent en permanence, le vaccin est adapté chaque année en fonction des recommandations actualisées de l’OMS.

Les vaccins disponibles cette années en Suisse sont uniquement des vaccins quadrivalents (ils protègent contre 4 souches): (Aperçu des vaccins 2020/2021 – état septembre 2020) :

  • Fluarix Tetra® pour adultes et enfants dès 36 mois
  • Vaxigrip Tetra® pour adultes et enfants dès 6 mois

L’OMS décide de la composition du vaccin, sur la base des recommandations d’experts. Le vaccin comporte entre 3 et 4 souches de virus parmi les souches suivantes:

  • un virus de type A/ Guangdong-Maonan/SWL1536/2019 (H1N1)
  • un virus de type A/Hong Kong/2671/2019 (H3N2)
  • un virus de type B/Washington/02/2019 (B/Victoria)
  • un virus de type B/Phuket/3073/2013 (B/Yamagata)

Le vaccin étant inactivé, il ne peut pas donner la grippe.

Les effets secondaires les plus fréquents sont une réaction inflammatoire au site d’injection (rougeur, chaleur, douleur). Cette réaction peut – rarement – être accompagnée de maux de tête, d’un peu de fièvre, de frissons ou de courbatures. Le tout disparait en 2-3 jours.

Le virus de la grippe se transmettant directement (gouttelettes) ou indirectement (surfaces), il est difficile d’éviter le risque de contamination – à moins de ne pas sortir de chez soi pendant toute la durée de l’épidémie! Il existe des médicaments antiviraux qui peuvent être prescrits aux malades très fragiles, mais cela nécessite de prendre un traitement chaque jour pendant plusieurs mois et fait courir le risque d’induire des résistances.

Avoir une bonne santé, éventuellement soutenue par des approches naturopathiques, diminue le risque de complications mais n’empêche pas le risque d’infection et donc de contamination de son entourage. Aucun vaccin homéopathique ou à base de plantes n’a fait la preuve de son efficacité contre la grippe.  

C’est très difficile à prédire. Certaines personnes font de fortes réactions seulement lorsqu’elles sont vaccinées pour la première fois – sans doute parce qu’elles n’ont que peu d’immunité au moment de la vaccination. D’autres personnes réagissent toujours par des réactions inflammatoires assez fortes – ce sont peut-être celles qui réagiraient aussi avec une forte grippe… Ces réactions pouvant être pénibles, même si elles ne sont jamais graves, il ne faut pas hésiter à prendre du paracétamol ou un médicament anti-inflammatoire pendant 1 à 2 jours dès les premiers signes d’inflammation (malaise, fièvre, maux de tête ou forte réaction locale). Cela augmente le confort et n’empêche pas l’immunité.

Les médicaments anti-inflammatoires sont des médicaments efficaces, qui peuvent être pris si une réaction inflammatoire à la vaccination est suffisamment importante, par exemple pour empêcher de bien dormir ou bien interférer avec les activités quotidiennes. Donc il ne faut pas hésiter à en prendre en cas de douleur locale importante, de maux de tête, de fièvre ou de courbatures musculaires. Mais ces médicaments ne doivent pas être pris en prévention, avant de savoir si le vaccin va – ou non – créer une réaction : sinon, ils seront inutiles et l’efficacité du vaccin pourrait être diminuée.

Le vaccin est contre-indiqué chez les très rares personnes ayant présenté antérieurement une réaction allergique grave à un vaccin.

La seule autre contre-indication est pour les enfants de moins de 6 mois, chez lesquels les vaccins n’ont pas encore été bien étudiés – malgré le risque que représente la grippe chez les bébés. La vaccination de l’entourage est recommandée pour protéger ces nourrissons.

Non, il n’y a pas d’association avec l’autisme.

Concernant les maladies neurologiques, le risque de sclérose en plaque n’est pas augmenté (même en cas d’atteinte connue dans la famille).

Concernant le syndrome de Guillain-Barré, il est très rare dans la population générale, augmenté après une grippe-infection mais il n’est pas augmenté de manière significative après une vaccination.

Le vaccin étant inactivé, les seuls risques sont que le corps ne réagisse pas normalement à la vaccination – par une réaction inflammatoire, allergique ou auto-immune. Il est extrêmement rare que ces réactions touchent le système nerveux. En particulier, le risque d’une sclérose en plaques n’est absolument pas augmenté par la vaccination – même s’il y a une personne atteinte dans la famille.

Le risque d’une autre maladie neurologique (le syndrome de Guillain-Barré) est bien établi : ce risque est rare dans la population générale (1-3 pour 100’000), il est augmenté de 15-20 fois dans les semaines qui suivent une grippe-infection (virus vivant), mais il n’est pas augmenté de façon significative après une vaccination (virus tué, purifié).

Environ 1,2 million de doses de vaccin antigrippal ont été assurées pour le marché suisse au printemps et proposées comme d’habitude via le marché libre aux clients, soit à peu près le même nombre qu’en 2019. Ces doses ont déjà été commandées et seront livrées aux lieux de vaccination (établissements de soins, cabinets médicaux, pharmacies, etc.). Par rapport à d’autres années, certains retards ont toutefois été signalés. Cela est dû au fait que cette année beaucoup plus de doses de vaccin contre la grippe sont en train d’être distribuées en Suisse et en Europe.  Toutefois, ces doses devraient parvenir aux lieux de vaccination d’ici novembre et toutes les doses supplémentaires convenues et commandées d’ici décembre.

Comme cette année les doses seront livrées de manière échelonnée et sur une plus longue période, il faudra être patient pour se faire vacciner. En effet, cette année, la demande de vaccin contre la grippe est plus élevée que les années précédentes.

La période de vaccination se poursuivra jusqu’au début de la vague de grippe. En Suisse, la vague grippale ne débute en général pas avant fin décembre, la plupart du temps en janvier. Mais même si le vaccin est administré au mois de décembre, le système immunitaire disposera de suffisamment de temps pour développer la protection requise.

En Suisse, la grippe saisonnière provoque chaque année entre 111 000 à 331 000 consultations médicales, plusieurs milliers d’hospitalisations et des centaines de décès, dont 90 % surviennent chez les personnes de plus de 65 ans.

A noter que le nombre de décès étant basé sur une estimation, des données fiables concernant les décès dus à la grippe sont difficiles à obtenir. L’OFSP parle de plusieurs centaines de décès, dont 90 % surviennent chez les personnes de plus de 65 ans.

Oui, d’autres virus circulent, par exemple :

  • RSV (virus respiratoire syncytial humain):
  • Para influenza :
  • Rhinovirus :

Il n’existe aucun vaccin pour les virus ci-dessus, mais par contre, un vaccin existe contre la grippe.

Au cours de l’hiver 2020-2021, il faut s’attendre à ce que le virus SARS-CoV-2 (responsable du COVID-19), le virus de la grippe saisonnière (virus Influenza), le virus respiratoire syncitial (VRS) et d’autres virus respiratoires circulent. Inévitablement, ces virus vont entraîner des maladies, parfois des complications et une surcharge de tout le système sanitaire. Malheureusement, un seul vaccin est disponible cet automne : celui contre la grippe.

En nous vaccinant contre la grippe, nous nous protégeons surtout nous-mêmes, mais nous protégeons aussi nos proches, nos collègues, nos patients. Ne nous en privons pas!

Les deux virus peuvent provoquer une infection des voies respiratoires supérieures, ainsi qu’un état fébrile, des douleurs musculaires ou articulaires, des maux de tête.

Oui, il est a priori possible qu’une personne soit infectée simultanément par ces deux virus, mais il est encore plus probable d’attraper l’une puis l’autre infection – ce qui représenterait un défi important pour un système immunitaire déjà ébranlé par la première des deux infections. Diminuons ce risque en nous vaccinant contre la grippe saisonnière!

Une fois l’infection COVID-19 résolue et les symptômes disparus, il est fortement recommandé de se faire vacciner contre la grippe. Même en l’absence de facteurs de risques, la maladie COVID-19 ébranle le système immunitaire et il vaut mieux se protéger au mieux.

La vaccination contre la grippe est possible dès la disparition des symptômes comme la fièvre et la toux, ou au plus tard un mois après leur apparition. En effet certains symptômes (fatigue, perte de goût ou d’odorat, ou autres complications) peuvent persister longtemps après la phase infectieuse, alors que le système immunitaire n’est plus activé par le virus SARS-CoV-2 et qu’il est parfaitement capable d’être renforcé par une vaccination contre la grippe.

En cas d’infection COVID-19 confirmée par PCR, il faut attendre que la phase aigüe de cette infection (fièvre, toux, etc.) soit résolue avant de se faire vacciner contre la grippe. En l’absence de symptômes (dépistage positif après un contact avec une personne infectée), il suffit d’attendre 2 semaines après la PCR.

Non pas directement. Le vaccin contre la grippe contient des fragments de virus grippaux différents : il n’apporte une protection que contre les virus grippaux qui composent le vaccin. Le virus de la grippe saisonnière et le virus SARS-CoV-2 étant des virus différents, la vaccination contre la grippe ne protège donc pas d’une infection COVID-19. Mais elle peut éviter que le système immunitaire ait été ébranlé par la grippe au moment où une exposition au virus SARS-CoV-2 nécessite de pouvoir mobiliser toutes ses ressources.

Si vous présentez des symptômes grippaux malgré une vaccination contre la grippe, vous pourriez être infecté-e par le virus SARS-CoV-2, le virus de la grippe (l’efficacité du vaccin n’étant pas de 100%), ou un autre virus respiratoire. Dans ce cas, restez chez vous, isolez-vous pour ne pas contaminer vos proches et prenez rendez-vous pour vous faire tester pour le COVID-19 avant de sortir/revenir travailler.

Probablement, puisque l’implant se situe dans une autre région du bras qui ne serait pas atteinte en cas de réaction inflammatoire. Mais il n’y a pas d’études spécifiques à ce sujet, donc par précaution il est préférable de choisir l’autre bras. 5

L’efficacité du vaccin sera peut-être diminuée par un traitement oral de plus de 2 semaines avec plus de 20mg / jour de prednisone. Mais le vaccin restera en partie efficace, et comme les corticoïdes augmentent les risques de complications en cas de grippe, la vaccination est recommandée aux personnes sous corticoïdes. Dans le doute, parlez-en avec votre médecin traitant.

L’efficacité du vaccin sera peut-être diminuée par un traitement immunosuppresseur. Mais le vaccin restera en partie efficace, et comme l’immunosuppression augmente les risques de complications en cas de grippe, la vaccination est recommandée aux personnes sous immunosuppresseur. Dans le doute, parlez-en avec votre médecin traitant.

À ce jour il n’y a pas de données indiquant un bénéfice suffisant pour recommander une deuxième dose de vaccin contre la grippe pendant la saison.

Attraper la grippe protège pendant un certain temps contre une réinfection par le même virus, mais pas par les autres. Ainsi, il est possible d’attraper une grippe A et une grippe B – par exemple – au cours de la même saison ! Le vaccin reste donc indispensable. Ces effets secondaires ne sont pas augmentés par le fait d’avoir attrapé la grippe auparavant.

Attraper la grippe protège pendant un certain temps contre une réinfection par le même virus, mais pas par les autres. Ainsi, il est possible d’attraper une grippe A et une grippe B – par exemple – au cours de la même saison ! Le vaccin reste donc indispensable. Ces effets secondaires ne sont pas augmentés par le fait d’avoir attrapé la grippe auparavant. 6

Oui, vous devez vous faire revacciner; le vaccin proposé en 2020 dans l’hémisphère sud est différent de celui proposé pour l’hiver 2020-2021 dans l’hémisphère nord.

Il est trop tôt pour savoir quelles souches virales circuleront dans l’hémisphère sud en été 2021. Mais l’efficacité du vaccin n’étant maximale que pendant 6 mois, un rappel vaccinal reste nécessaire avant le départ, mais seulement si vous avez un risque élevé de complications (problème de santé) ou si vous allez être en contact avec des personnes vulnérables que vous ne voulez pas risquer de contaminer.

Source : «Questions-Réponses sur la vaccination»,Service de santé du personnel – HUG